Me zo, Mari, ho krouédur

2ème air

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1-Me zo, Mari, ho krouédur

Forbañet pell doh an néañv ;

Poén ar bed em-es d'andur,

àr ho lerh é huanadan.

 

Diskan

Me oll vad àrlerh Jézus

Mari, Mamm a vadelezh,

pegourz é vein mé euruz

Genoh én ho rouantelezh (bis)

 

2-Pe ne gavan àr an douar

meid ankin ha trebilhoù

Me garehé, Mamm heb par,

M'achiùehé me foénioù.

 

3-Mé ho ped, o me El mad

Laret men gloéz de Vari,

Me halon ne hell mui pad

hé honfort a zo geti.

 

4-Me wél euruz àr an douar

Tud heb lézenn ha tud fall ;

N'em-boé mé nameid glahar :

me joé vo ér bed arall.

 

5-Pé dobér a blijadur

ér bed-man em-behé mé ?

Mar des poén breman d'andur,

dré ar groéz éh ér d'an né.

 

6-Ne zoujein ket lakad poén

Eid chom deoh berped fidél ;

Pe zei an eur de dremén

Bet étaldon, Mamm santél.

 

7-Neuzé 'vo, o Gwerhiéz pur

é achiùo me ankin,

neuzé é tei d'ho krouédur

Boud euruz de virùikén.

 

8-En eur-sé, Rouañéz heb par

Kaset genoh me inéan

àrlerh hé foén àr an douar

Tennet hi genoh d'an néañv.

 

 

1-Je suis Marie, votre enfant

Exilé loin du ciel.

Je dois supporter les peines du monde

et je soupire vers vous.

 

Refrain

Après Jésus, vous êtes mon seul bonheur,

Marie, mère de bonté.

quand serai-je heureux

Avec vous dans votre royaume.

 

2-Puisque je ne trouve sur terre

que chagrin et épreuves,

je voudrais, Mère sans pareille

que finissent mes souffrances.

 

3-Je te prie, ô mon bon ange

de dire ma souffrance à Marie,

mon cœur ne peut plus durer,

sa consolation est en elle.

 

4-Je vois, heureux sur la terre

des gens sans foi ni loi et des méchants ;

moi je n'ai que tristesse :

ma joie sera dans l'autre monde.

 

5-Quel besoin de bonheur

aurais-je en ce monde ?

S'il faut supporter des peines maintenant,

c'est par la croix que l'on va au ciel.

 

6-Je ne craindrai pas de mettre ma peine

pour vous rester fidèle ;

Quand arrivera l'heure du passage,

soyez près de moi, sainte Mère.

 

7-C'est alors, ô Vierge pure

que finira mon angoisse,

alors que viendra à votre enfant

d'être heureux à jamais

 

8-En cette heure-là, Reine sans pareille,

emporte mon âme.

Après ses souffrances sur la terre,

attire-la près de toi au ciel.