Intron Santez Anna, diskoeit d'ho pugalé

Paroles Jean-Marie Breurec

1-Intron Santéz Anna, diskoeit d’ho pugalé, diskoeit èl d’o zadoù, doustér a garanté,

Àr ar pobl lan a fé, deit aman a vostad, streùet ged larganté ho krèsoù, o Mamm vad.


2-On tud koh én or-raog a zé chetu gwerso, d’hos inourein aman avel Rouanéz ar vro,

Gouarn a hra ho chapél étré hé mangoérioù, frond biù o haranté, frond hweg o fedennoù.


3-Anna, o mamm karet, diskoeit deom ho sklerdér àr hentoù ar bed-man, eid moned betag Doué,

Ho kalon zo digor eid oll ar Vretoned,

an dud ag an Arvor, ho kar eùé berped.

 

4-Gwélet én ho iliz ho pugalé tolpet, chelaoùet o fedenn ha streùet ho krèsoù

Eid ma chomo atao, èl ma oé gwéharal, sonn ha nerhuz ar fé, ar garanté féal.


5-Aman é Kéranna, én ur gérig distér, Santéz Anna zo deit devad ur labourér,

Labourér-douar hanùet Yvon Nikolazig, aveid goulenn geton adseùel ur chapél.

 

6-Dehon, hi a laré : « Me zo mé mamm Mari, mamm ar Werhiéz divlam ha mamm-gozh de Jézus.

Aman oé ur chapél saùet én inour dein ; goulenn a hran genoh hé seùel kaer éndro.


7-Rag Doué a fall dehon ma vein pédet aman, pédet hag inouret é bro ar Vretoned.

Ged ur garanté vraz é choéjan ar léh-man, eid ma kresko ar fé é kalonoù an dud ».


8-O mamm a garanté, mamm ar Werhiéz Vari,

ho pédein e hram hoah eid mammoù or bro-ni,

Disket dehé desaù bugalé eid an néañ, èl ma hues desaùet ar Werhiéz pur ha glan.


9-A pe sono an eur aveid ho pugalé de guitad er bed-man, eid moned devad Doué,

Sekouret-ni, o Mamm, ha deom-ni tud kablus, diskoeit, adreist an douar, doustér ho mab Jézus.



 Madame Sainte Anne, montre à tes enfants, montre comme à leurs pères, la douceur de l’amour

Sur ton peuple, plein de foi, venu ici en grand nombre, répands avec générosité tes grâces, ô bonne Mère


Nos aïeux avant nous, venaient, voilà longtemps, t’honorer ici comme Reine du pays

Ta chapelle garde entre ses murs l’odeur vivante de leur amour, l’odeur suave de leurs prières.


Anne, ô mère chérie, montre-nous ta lumière sur les routes de ce monde, pour aller jusqu’à Dieu

Ton cœur est ouvert pour tous les Bretons, les gens d’Armorique t’aiment aussi pour toujours.

 

Vois dans ton église, tes enfants rassemblés, écoute leurs prières er répands tes grâces

Pour que demeurent toujours, comme jadis, solide et forte la foi et fidèle l’amour.

 

Ici, à Kéranna, dans un petit hameau, Sainte Anne est venu vers un travailleur,

Un agriculteur nommé Yvon Nicolazig, pour lui demander de rebâtir une chapelle.


Elle lui a dit : « Je suis la mère de Marie, la mère de la Vierge immaculée et la grand-mère de Jésus.

Il y avait ici une chapelle bâtie en mon honneur ; je te demande de la rebâtir à neuf.


Car Dieu veut que je sois priée ici, priée et honorée au pays des Bretons.

C’est par un grand amour que je choisis cet endroit, pour que grandisse la foi dans le cœur des hommes »

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O mère bien aimée, mère de la Vierge Marie, nous te prions encore pour les mères de notre pays

Apprends-leur à élever les enfants pour le ciel, comme tu as élevé la Vierge immaculée.


Quand sonnera l’heure pour tes enfants de quitter ce monde, pour aller auprès de Dieu

Aide-nous, ô mère, et à nous, pauvres pécheurs, montre-nous bien au-dessus de la terre, la douceur de ton fils Jésus.