Eid mab-dén

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1-Eid mab-dén ar labour ketan

zo salvedigezh an inéan.

Mar n'um salvam, chonjam erhad

nitra ne hram é labourad.

 

D/Labouram aveid um salvein !

Chonjam én dra-sé noz ha dé,

ha tré ma vo red deom biùein,

klaskam an traoù a-ziàrlué.

 

2-Mar mankam on salvedigezh,

nag a vadoù a vo kollet :

an néañv : gwell eid ur rouantelezh !

En ihuern é veem taolet.

 

3-"De betra talv, emé Mab-Doué,

d'an dén gounid ar bed abèh

mar da dehon koll é iné ?"

N'hellér um salvein meid ur wezh.

 

4-A-drest oll labourioù ar bed

Lakam soursi ged on inéan ;

Euruz an neb en-des séhed

d'an traoù a rouantelezh an néañv !

 

5-Epad oll an éternité

Euruz pé maleuruz a vér ;

eid an neb a chonj én dra-sé,

madoù ar bed a zo distér.

 

6-Vennein a hram  oll boud salvet ;

Groeit enta, m'ho ped, o men Doué

Pad or buhé ma vo berped

Or chonj ged an éternité !

1- Pour l'homme le premier travail

est le salut de l'âme.

Si nous ne nous sauvons, pensons y bien

nous ne ferons rien en travaillant.

 

R/ Travaillons à nous sauver !

Pensons-y nuit et jour

Et tant qu'il nous faudra vivre

recherchons les choses d'en-haut.

 

2- Si nous manquons notre salut

que de richesses nous aurons perdues :

le ciel, mieux qu'un royaume !

Nous serons jetés en enfer.

 

3- "A quoi sert, dit le fils de Dieu,

à l'homme de gagner l'univers

s'il vient à perdre son âme ?"

On ne peut se sauver qu'une fois.

 

4- Au-dessus de toutes tâches

soucions-nous de notre âme,

heureux celui qui a soif

des choses du royaume du ciel.

 

5- Pendant toute l'éternité

on est heureux ou malheureux ;

pour celui qui pense à cela

les biens du monde sont négligeables.

 

6- Nous voulons tous être sauvés.

Fais donc, ô mon Dieu,

que pendant toute notre vie

nous pensions à l'éternité.